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Dans le cadre de la formation du joueur et surtout dans celle du jeune joueur d'ultimate nous voulons stopper l'idée reçue que les étirements participent à un bon échauffement ou à une bonne récupération. En effet nous nous appuyons sur une étude visible  ici..............

Nous donnons ici notre avis sur l'aspect médical de l'entrainement en essayant de l'appuyer sur des données scientifiques et qui n'engage que nous dans le but de préserver l'intégité physique du joueur d'ultimate.

Echauffement et étirements :

Nous présentons ici la conséquence pratique :

Les étirements peuvent être effectués après une compétition ou un entraînement (il est clair qu’ils sont mieux placés qu’avant la compétition) toutefois l’argumentation basée sur une meilleure récupération ne tient pas aux vues des données scientifiques. Il est donc déconseillé de mettre des étirements de « récupération » à la fin d’un match si on doit rejouer un ou deux jours plus tard comme c’est souvent le cas au cours de tournoi (championnat internationaux) car dans ce cas on augmente les « traumatismes » musculaires dus à la compétition. Par contre il est possible de placer une séance d’étirement à la fin d’un entraînement dans le but de travailler la souplesse, il s’agit alors d’une séquence de travail et non de récupération. Pour favoriser la récupération nous suggérons un protocole voisin de l’échauffement « russe » consistant à effectuer des enchaînements de «contractions – relâchements » des différents groupes musculaires qui ont été sollicités pendant la compétition. Des positions de jambes surélevées pour faciliter le retour veineux seront les bienvenues. Les séries sont de 10 à 15 répétitions, les résistances sont faibles (parfois uniquement le poids du membre mobilisé), la vitesse d’exécution doit être lente pour éviter les mouvements balistiques et maintenir un minimum de tension dans le muscle pendant toute la contraction, le relâchement doit être bien marqué pour faciliter l’arrivée du sang. La figure ci-dessous montre deux illustrations pour les quadriceps et les ischios.

 

L’électrostimulation avec l’utilisation de programmes spécifiques de « récupération » peut constituer un moyen intéressant pour améliorer la vascularisation. Le footing lent est à déconseiller car les contractions musculaires qu’il impose aux quadriceps, triceps et ischio-jambiers, sont de trop faible amplitude pour favoriser un effet « pompe » des muscles qui pourrait améliorer le drainage sanguin. Les contractions des quadriceps et des triceps sont pratiquement isométriques (Masterovoi, 1964) l’activité des ischios est pratiquement nulle. Masterovoï avait déjà étudié une course qu’il avait appelée expérimentale consistant à modifier la course lente normale en cherchant à imposer des actions de contraction plus conséquentes aux principaux muscles (flexion exagérée du genou pour solliciter quadriceps-ischios, déroulement actif talon-plante pour le triceps). On peut même envisager ce type d’exercices en restant sur place.

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